Colloque " Art et religion en Allemagne après 1945 "
Publié le 24 avril 2017–Mis à jour le 24 avril 2017
Colloque organisé avec le soutien de l’UFR de Langues et cultures étrangères (Université Paris Ouest Nanterre), du conseil scientifique (Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle), de la Maison Heinrich Heine et du DAAD (Deutscher Akademischer Austauschdienst)
Date(s)
du 11 avril 2013 au 13 avril 2013
Descriptif :
Ce colloque propose d’explorer les interactions entre art et religion chrétienne, art et Eglise depuis 1945, en se concentrant sur le cas allemand. En se basant sur des parcours d’artistes et des analyses d’oeuvres, il s’agira d’étudier les significations d’un recours massif, dans un certain nombre d’oeuvres d’artistes, en particulier est-allemands, aux formats et motifs traditionnels de l’art religieux ; l’évolution de ce phénomène dans le temps et l’espace ; les filiations et courants artistiques dans lesquels s’inscrivent ces oeuvres ; le rôle joué par la commande et le mécénat et les motivations qui sous-tendent ces derniers ; la constitution de collections et les formes de soutien aux artistes ; la réception de ces oeuvres.
Qu’en est-il des différences et des points communs entre l’Est et l’Ouest de l’Allemagne sur tous ces points ? Le fait de privilégier abstraction ici et figuration là a-t-il constitué respectivement un frein ou au contraire un encouragement à se confronter aux motifs religieux de la tradition picturale ? Quelles ont été les modalités et facettes d’un rôle de suppléance des Eglises en RDA dans le domaine de l’art ? Quelles évolutions observe-t-on sur ces différents plans depuis la chute du mur et l’unification ? Ces manifestations de dialogue entre deux mondes dénotent-elles un regain d’attention au spirituel dans l’art, à sa dimension cultuelle et à la composante esthétique du religieux ? Sont-elles le fait d’individualités singulières ? Répondent-elles à des tendances profondes traversant la théologie, la culture ou la société tout entière ? L’investissement des édifices religieux par l’art témoigne-t-il de rapports complexes et vivants entre art, culture et foi ou traduit-il un ample mouvement d’appropriation culturelle du patrimoine religieux ?