Comment les sociétés au sein desquelles ont été commise de graves atteintes aux droits de l'homme sous des régimes dictatoriaux ou totalitaires gèrent-elles ce passé ? Elles sont tiraillées entre des tendances contradictoires, hésitant entre le souci de favoriser la réconciliation nationale et celui de rendre justice de ce passé et de réhabiliter les victimes, entre « devoir d'oubli » et « devoir de mémoire », entre amnésie et catharsis. C'est à ce dilemme qu'ont été confrontés l'Espagne post-franquiste et le Portugal post-salazariste, plusieurs pays d'Amérique latine, tels le Chili et l'Argentine après la dictature militaire, les pays de l'Europe de l'Est à la sortie du communisme...
Colloque organisé dans le cadre d'un Plan Pluri-Formations « Aires Linguistiques »
A ce colloque est associée le 29 novembre dans l'amphi B2 une soirée organisée conjointement avec Amnesty International (projection d'un documentaire et débat).